Matena sabato, la 1a de
Ocotbro, Pedro foriris
Matena
mardo, la 27a de septembro, la flegisto vidis Pedron tere, li falis dum la
nokto, Pedro estis transportata al la malsanulejo de La Teste de Buch, lia
femurkolo estas rompita. Merkredo, La kirurgio operaciis lin. Poste, li sajnis
fartiĝi bone (Jaŭdo), sed en la mateno de sabato li foriris.
Mercredo
la 5a de Oktobro,
Estis la entombigo de Pedro, multaj geamikoj ĉeestis en la tombejo de Gujan-Mestras por
lasta, kara omaĝo, Estis ankaŭ Erik lia luksemburga amiko, Bernard S. deleguito de Gironda Asocio reprezentante ĉiujn esperantistajn geamikojn kiuj deziris sed ne povis ĉeesti.Unue reprezantino de nia urbestrino parolis , poste Mireille legis nian omaĝon, poste la esperantantistaj geamikoj kunlegis l'Espoir (La Espero de Zamenhof en francia lingvo) akompanita de la muzika himno de la ĝojo de Bethoven (ankaŭ eŭropea himno), fine la familio legigis poemon.
La familio de Pedro invitis nin hejme, por manĝeto.
jen sube nia omaĝo
La vie de Pédro a cheminé pendant plus de 70
ans sur les traces de l’Espéranto. Pourquoi cet engouement ?.
Avant d’en parler, il faut se
rappeler que Pedro est né en Espagne, la province de la Mancha de ses moulins,
de Cervantes et de Don Quichotte.
Peut-être s'était-il doté cet esprit
chevaleresque, pour cela il ne pouvait accepter le franquisme et ses idées, et
pour les combattre, il s’est engagé comme soldat républicain. Malgré son
exil, au risque de ne plus voir sa famille et ses amis, il n’a pu renier son
humanité, qui l’a conduit dans un camp de réfugié puis comme travailleur
obligatoire à la base sous-marine de Bordeaux.
C’est une grave maladie qui l’amène
à l’Hôpital et lui permet de rencontrer sa future épouse et aussi un
espérantiste qui lui renvoie les mêmes qualités dans l’Espérantisme – humanisme
–
De suite il adhère à cet idée d’un
monde plus humain et d’une langue qui doit permettre de faciliter la
communication entre les hommes.
Marié et père de 2 enfants, malgré
un travail éprouvant. Il a poursuivi la connaissance de cette langue pour
être en liaison avec des correspondants du monde entier, de recevoir et aussi
de retrouver d’autres espérantistes lors de congrès : c’était sa richesse.
il y a 40 ans, il a créé
l’association de Gujan-Mestras et durant toutes ces années, passionné, il
a initié de nombreux adultes et jeunes à l’Esperanto, qu’il maitrisait
parfaitement.
Les années n’ont pas émoussé son
enthousiasme, et il n’y a pas longtemps lors d’un cours en sa présence :
une question de grammaire, un mot de vocabulaire et voici son intérêt était intact.
Cher Pedro , merci de nous avoir transmis ta passion,
tu resteras dans notre mémoire et notre cœur.